Pokhara ! Pokhara !

C’est l’appel du boy du bus qui mène au paradis des backpackers au Népal. Je n’ai pas encore parlé des bus népalais, et je ne pense pas pouvoir en donner une meilleure définition que celle du Lonely Planet :

Most towns in lowland Nepal are accessible by bus from Kathmandu or Pokhara, but Nepali buses are slow, noisy and uncomfortable, and breakdowns are almost guaranteed, even on the so-called ‘deluxe’ buses. Fortunately, services are frequent enough that you can always hop onto another bus if your first bus dies on a lonely stretch of highway.

On longer journeys, buses stop regularly for refreshments, but travel after dark is not recommended – drivers take advantage of the quiet roads to do some crazy speeding, and accidents and fatalities are depressingly common. In fact, you are 30 times more likely to die in a road accident in Nepal than in any developed country. Some night buses stop for a few hours’ sleep en route, but others keep blazing through the night with the music blaring at full volume. The single best thing you can do to stay safe is to avoid travelling by road at night.

Pokhara (roulez bien le rrrr), c’est grosso modo un grand parc d’attraction pour touriste, entre la station balnéaire et la station de ski, puisque la ville est stratégiquement située entre un immense lac et l’Himalaya. L’herbe y est disponible en abondance dans les hostels et les bars qui longent le lac font couler l’alcool à grand coup d’happy hour (la bière y reste relativement chère ceci dit, de 2 à 3 euros pour une « grande » chope). Je suis d’autant plus surpris par cette occidentalisation que les villes indiennes et népalaises que j’avais parcouru jusqu’ici avaient bien conservé leurs spécificités, aussi touristiques soient-elles. Ici, du moins dans la partie Lakeside de la ville, point de street food mais des restaurants italiens, français, chinois, coréens, etc. Et des magasins de souvenirs et de matériel de randonnée à perte de vue.

Cette pause est néanmoins bienvenue après 20h dans le bus en provenance de Bardia. Ce ne sont pas les trekkeurs qui me contrediront, eux qui rentrent de l’Annapurna Base Camp couvert de coups de soleil et d’ampoules. C’est d’ailleurs le cas de Nick (USA) qui acceptera de repartir avec moi pour un « petit » trek de 5 jours du côté de Poon Hill. Son compère Vinayak, préfèrera jouer la prudence et s’élancer sur les routes népalaises en moto.